Les législations des principaux pays occidentaux n'interdisent plus les pratiques sexuelles BDSM. Toutefois, le Royaume-Uni définit un seuil de pratiques au-delà
desquelles le BDSM tombe sous le coup de la loi. L'affaire Spanner (année 1991) qui a consisté en la criminalisation d'hommes consentants, alors qu'aucune plainte de quiconque n'avait été
déposée, a jugé coupables des «dominants» sur la seule base des marques laissées sur les «soumis». Une fessée un peu appuyée, un bondage serré sont donc illégaux (ce jugement a été validé par la
Cour européenne en Juin 1997)
Les arrêts de la Cour sont disponibles sur ce site Internet (http://www.echr.coe.int)
Quoi qu'il en soi, afin d’éviter tout risque à terme, je crois qu’il est
indispensable pour un dominant de veiller à ne jamais blesser le soumis de façon inaltérable et handicapante, si peu que ce soit : on peut marquer au fer rouge, fouetter au sang (tant
que c’est consensuel bien sûr), griffer, jouer avec des aiguilles, etc, tant que cela n’altère pas irrémédiablement la condition physique de l’individu, que ce soit par une perte de
fonctionnalité (genre un doigt coupé – et je fais soft) ou par une dégradation de l’aspect physique qui puisse porter préjudice, par exemple par une cicatrice de cigarette au milieu du front. La
prescription si ma mémoire est bonne pour les cas de violence (coups et blessures) est de 10 ans.
En conclusion, je vous laisse réfléchir sur l’arrêt de la Cour Européenne. C'est
intéressant cette limite posée entre vie privée et doit d'ingérance de la justice. Aussi intéressant la reconnaissance par la CEH des "bonnes pratiques" BDSM considérées comme normales (et mêmes
qui doivent être respectées) entre adultes consentants.
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